Nous rappelons qu’aucun témoignage d’observation de Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés ne sera traité directement par l'accueil téléphonique, ou suite à un simple mail adressé au GEIPAN.
Pour témoigner au GEIPAN, seuls le questionnaire GEIPAN (entièrement rempli avec les informations techniques qui permettront une analyse) et/ou un procès verbal de gendarmerie sont requis.
Si le témoignage se révèle très facile à expliquer sans enquête, une réponse rapide est donnée au témoin, le traitement du dossier s'arrête là, sans publication sur le site web du GEIPAN.
Dans les autres situations, il y a ouverture d'un dossier de cas d' qui peut suivre plusieurs étapes selon la complexité ou l'étrangeté du cas avec recours à un enquêteur partenaire pour procéder à une investigation via:
- une possible intervention de la Gendarmerie suite au PV pour un repérage sur le site d'observation et en cas de risque pour la sécurité des personnes
- une enquête rapide faite à distance au GEIPAN, avec les outils numériques et si nécessaire les partenaires (Météo-France, Aviation civile, Armée de l’air, Gendarmerie) pour l'établissement de la carte astronomique du jour, des passages de satellites, de la météo du moment , des passages éventuels d'avions, de ballons, des retombées de débris spatiaux…
- une enquête de terrain GEIPAN sur site, pour une vérification environnementale et l'interview du ou des témoins,
- des avis d'experts du GEIPAN pour analyser certaines hypothèses
Selon les cas, selon la complexité des observations, selon le nombre de dossiers en cours, les délais d'enquêtes peuvent atteindre plusieurs mois.
Enfin, au vu des éléments d'information recueillis et des avis de l’enquêteur partenaire et/ou des experts consultés, le responsable du GEIPAN peut alors procéder au classement du cas selon 4 catégories :
- A : phénomène parfaitement identifié, si le GEIPAN a des preuves de l’origine du phénomène.
- B : phénomène probablement identifié, si le GEIPAN est convaincu de l’origine du phénomène mais n’a pas pu réunir de preuve absolue.
- C : phénomène non identifiable, le GEIPAN n’ayant pas assez d’éléments pour porter un avis solide.
- D1 : phénomène non identifié, mais d’étrangeté et de consistance moyennes (ex : un seul témoin, pas de photo).
- D2 : phénomène non identifié, d’étrangeté et de consistance fortes (ex : plusieurs témoins indépendants, traces ou photos).
Le dossier à publier est ensuite anonymisé (toutes les données personnelles sont supprimées) et finalisé pour diffusion au grand public sur le site du GEIPAN. Le témoin (et la brigade de gendarmerie si un PV a été établi) reçoit un courrier d’information et l’invitant à consulter le site Internet. La déontologie du GEIPAN admet qu'il peut ne s'agir que d'un classement provisoire et que toute nouvelle information susceptible de faire évoluer ce classement peut aboutir au réexamen du cas. Un classement différent du premier peut alors intervenir.