GIEN-SUR-CURE (58) 24.05.2017
Résumé
Observations du déplacement particulier d'un point lumineux dans le ciel : observations de la Station Spatiale Internationale (ISS).
Description
Le 24 mai 2017, après une soirée passée avec un groupe d'astronomes pour observer Jupiter, deux témoins sont intrigués par le déplacement particulier SSE-ENE d'un point très lumineux dans le ciel qui s'éloigne et disparait.
Les témoins ont très probablement observé le passage de la Station Spatiale Internationale (ISS). Cette dernière se trouve dans les directions observées en début (SSE haut dans le ciel) comme en fin d'observation (ENE à l'horizon). L'heure indiquée en fin d'observation 23H45 est en décalage de 8 min (fin de passage de ISS à 23H 37) et ce décalage découle probablement d'un regard de la montre plus tard qu'à la fin de l'observation et/ou d'une avance de la montre. Compte tenu de l'intensité de l'ISS dans le ciel (bien plus brillant que toute autre étoile) et de plus mobile, il n'est pas possible que les témoins venus regarder un ciel étoilé et sans nuages ne l'aient pas observé.
Le descriptif s'écarte en apparence d'un mouvement de satellite dans le ciel, car Il est fait mention de trajectoire courbe. Mais la description traduit l'erreur classique d'un témoin consistant à interpréter une évolution d'intensité lumineuse comme un rapprochement ou éloignement radial (c'est à dire en direction du témoin) du PAN, si bien que la courbure de trajectoire n'est pas vue dans le ciel (en évolution rapide d'azimut et hauteur) mais imaginée en direction du témoin. Les expressions traduisent bien ce phénomène:
- Témoin 1: " il descendait vers nous tout en grossissant", " la boule s’éloignait très vite vers le nord/nord Est, en montant haut dans le ciel jusqu’à devenir de la taille d’une étoile, puis un petit point brillant à peine discernable, puis plus rien".
-Témoin 2: "un objet lumineux et mobile se dirigeant vers nous","arrivée plongeante", "il s’éloigne droit devant nous sans descendre ni remonter pour disparaitre".
Le dessin de reconstitution de trajectoire fourni par le témoin 2 (voir questionnaire) présente un PAN venant de ESE et de dirigeant tout droit vers les témoins pour tourner ensuite et repartir tout droit vers ENE. Un témoin ne peut détecter une évolution radiale d'un objet inconnu, il ne peut que l’interpréter, souvent à tort, en fonction de l’évolution concomitante de sa grosseur ou de sa luminosité. Ici la luminosité de ISS a pu croitre très fortement vers son passage au maximum de luminosité en position Est-Sud-Est et haut dans le ciel, créant ainsi la "phase plongeante de l'observation " pour ensuite décroitre en intensité probablement plus lentement que lors de sa croissance.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A: observation de la station spatiale internationale (ISS).
Les témoins ont très probablement observé le passage de la Station Spatiale Internationale (ISS). Cette dernière se trouve dans les directions observées en début (SSE haut dans le ciel) comme en fin d'observation (ENE à l'horizon). L'heure indiquée en fin d'observation 23H45 est en décalage de 8 min (fin de passage de ISS à 23H 37) et ce décalage découle probablement d'un regard de la montre plus tard qu'à la fin de l'observation et/ou d'une avance de la montre. Compte tenu de l'intensité de l'ISS dans le ciel (bien plus brillant que toute autre étoile) et de plus mobile, il n'est pas possible que les témoins venus regarder un ciel étoilé et sans nuages ne l'aient pas observé.
Le descriptif s'écarte en apparence d'un mouvement de satellite dans le ciel, car Il est fait mention de trajectoire courbe. Mais la description traduit l'erreur classique d'un témoin consistant à interpréter une évolution d'intensité lumineuse comme un rapprochement ou éloignement radial (c'est à dire en direction du témoin) du PAN, si bien que la courbure de trajectoire n'est pas vue dans le ciel (en évolution rapide d'azimut et hauteur) mais imaginée en direction du témoin. Les expressions traduisent bien ce phénomène:
- Témoin 1: " il descendait vers nous tout en grossissant", " la boule s’éloignait très vite vers le nord/nord Est, en montant haut dans le ciel jusqu’à devenir de la taille d’une étoile, puis un petit point brillant à peine discernable, puis plus rien".
-Témoin 2: "un objet lumineux et mobile se dirigeant vers nous","arrivée plongeante", "il s’éloigne droit devant nous sans descendre ni remonter pour disparaitre".
Le dessin de reconstitution de trajectoire fourni par le témoin 2 (voir questionnaire) présente un PAN venant de ESE et de dirigeant tout droit vers les témoins pour tourner ensuite et repartir tout droit vers ENE. Un témoin ne peut détecter une évolution radiale d'un objet inconnu, il ne peut que l’interpréter, souvent à tort, en fonction de l’évolution concomitante de sa grosseur ou de sa luminosité. Ici la luminosité de ISS a pu croitre très fortement vers son passage au maximum de luminosité en position Est-Sud-Est et haut dans le ciel, créant ainsi la "phase plongeante de l'observation " pour ensuite décroitre en intensité probablement plus lentement que lors de sa croissance.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en A: observation de la station spatiale internationale (ISS).