PARIS (75) 20.05.2017
Résumé
Courte observation d'un éclat lumineux semblant provenir d'une forme oblongue grise dans le ciel parisien : probable observation d'un reflet du soleil sur un avion.
Description
Le samedi 20 mai 2017 entre 20h et 21h un témoin est intrigué par un point lumineux dans le ciel parisien. Vu aux jumelles, l'éclat lumineux semble provenir d'une forme oblongue grise argentée. L'objet semble immobile durant les 15 secondes d'observation. Un seul témoignage est recueilli.
Il est probable que le témoin ait vu un avion dans une condition fugitive de réflexion miroir du soleil. Le témoin pense en premier à un avion " L’intensité lumineuse évoquait l’approche d’un avion de face, phare orienté dans ma direction, mais le point lumineux semblait immobile" ,.." Immobile, elle semblait solide, évoquant un corps métallique".
L'avion est vu sous une élévation de 20° ou 30° peut être à 20 ou 30 Km ; le ciel est effectivement dégagé. En 15 secondes d'observation, son déplacement est d'environ 3 km, ce qui fait pour un déplacement transversal à l'axe de visée,un changement angulaire de 6 à 9°(selon distance), pas facilement détectable.
Le témoin relate l'observation aux jumelles: "L’éclat de lumière provenait d’une forme oblongue, grise argentée. La brillance et la couleur se rapprochaient de celles que peut avoir la lune en plein jour. Certaines zones de la forme étaient plus foncées que d’autres, notamment une petite partie circulaire".
Le soleil est présent en Ouest-Nord-Ouest, à l'horizon. De nombreux avions évoluent en Sud-Est. Il est possible que l'un d'eux ait un cap positionnant le fuselage en miroir exact du soleil vers le témoin. La condition géométrique précise liant la direction soleil, la position témoin, celle de l'avion et son cap procure une intensité lumineuse forte (seulement un point brillant à l’œil nu car l'avion est loin) et se trouve par nature fugitive : un avion particulier et un moment bref donné. La vision aux jumelles permet de préciser le contenu du point brillant (ce n'est en effet pas une étoile), la forme oblongue alors visible ("Immobile, elle semblait solide, évoquant un corps métallique") provient du fuselage, et la partie circulaire plus sombre provient probablement de l'aile (vue sur la tranche coté témoin) et de son ancrage sur le fuselage : l'ensemble constitue un corps géométrique distinct du fuselage, ne répondant pas aux conditions de réflexion, et surimposé à la forme oblongue.
Ce type de méprise avec un avion n'est pas étrange. En conséquence, le GEIPAN classe le cas en B : observation d'avion.
Il est probable que le témoin ait vu un avion dans une condition fugitive de réflexion miroir du soleil. Le témoin pense en premier à un avion " L’intensité lumineuse évoquait l’approche d’un avion de face, phare orienté dans ma direction, mais le point lumineux semblait immobile" ,.." Immobile, elle semblait solide, évoquant un corps métallique".
L'avion est vu sous une élévation de 20° ou 30° peut être à 20 ou 30 Km ; le ciel est effectivement dégagé. En 15 secondes d'observation, son déplacement est d'environ 3 km, ce qui fait pour un déplacement transversal à l'axe de visée,un changement angulaire de 6 à 9°(selon distance), pas facilement détectable.
Le témoin relate l'observation aux jumelles: "L’éclat de lumière provenait d’une forme oblongue, grise argentée. La brillance et la couleur se rapprochaient de celles que peut avoir la lune en plein jour. Certaines zones de la forme étaient plus foncées que d’autres, notamment une petite partie circulaire".
Le soleil est présent en Ouest-Nord-Ouest, à l'horizon. De nombreux avions évoluent en Sud-Est. Il est possible que l'un d'eux ait un cap positionnant le fuselage en miroir exact du soleil vers le témoin. La condition géométrique précise liant la direction soleil, la position témoin, celle de l'avion et son cap procure une intensité lumineuse forte (seulement un point brillant à l’œil nu car l'avion est loin) et se trouve par nature fugitive : un avion particulier et un moment bref donné. La vision aux jumelles permet de préciser le contenu du point brillant (ce n'est en effet pas une étoile), la forme oblongue alors visible ("Immobile, elle semblait solide, évoquant un corps métallique") provient du fuselage, et la partie circulaire plus sombre provient probablement de l'aile (vue sur la tranche coté témoin) et de son ancrage sur le fuselage : l'ensemble constitue un corps géométrique distinct du fuselage, ne répondant pas aux conditions de réflexion, et surimposé à la forme oblongue.
Ce type de méprise avec un avion n'est pas étrange. En conséquence, le GEIPAN classe le cas en B : observation d'avion.