[MER] MINORQUE (ES.PM) 02.03.2018
Résumé
Observation et prise de photographies depuis un bateau de croisière d'un phénomène extrêmement lumineux blanc dans le ciel nocturne : observation de Jupiter.
Description
Le vendredi 02 mars 2018 à 2h32 un témoin est sur le balcon d'une cabine de bateau de croisière en Méditerranée. Le ciel est éclairé par la pleine Lune et parsemé de nuages. En voulant prendre des photos souvenirs de ce clair de Lune, le témoin est surpris et intrigué par un phénomène extrêmement brillant et blanc. Le témoin prend deux photographies juste avant que le PAN ne disparaisse subitement. En rentrant dans sa cabine, cette personne est surprise d'être restée beaucoup plus longtemps dehors et dans le froid qu'elle ne le pensait. Un seul témoignage sera recueilli.
Le témoin a observé et photographié Jupiter.
Le PAN décrit sur la photo est localisé exactement à la position du Jupiter :
- ce PAN se trouve à un peu moins de 90° à gauche de la Lune, puisque la Lune est décrite en plein bâbord du bateau et que le PAN est décrit quasiment en plein arrière (un peu à bâbord comme vu sur la photo) du bateau. Le dessin du témoin montre aussi ce décalage de prés de 90° entre la Lune et le PAN ;
- grâce au logiciel d'analyse IPACO, il est aisé de déterminer la hauteur sur l'horizon du PAN et également de mesurer celle de la Lune. Cette dernière permet de retrouver l'heure exacte de la photo ;
- on vérifie qu'en heure et place de l'observation, Jupiter est comme le PAN à une hauteur de 19° sur l'horizon et décalé de 85° à gauche de la Lune.
Du fait d'une prise de vue avec une durée d'exposition longue (1 seconde), Jupiter apparaît avec un bougé important dessinant des arabesques variables d'un cliché à l'autre. La photo a largement contribué à l'étrangeté perçue par le témoin, bien au-delà de ce qu'il a pu voir de ses yeux. Il considère par exemple que les deux photos successives correspondent à des faces différentes du PAN en évolution (il dit "ce qui se détermine d'ailleurs très bien sur la 2ème photo prise à 4 secondes d'intervalle et qui montre une autre face très différente").
Le témoin parle d'un "ciel dégagé avec quelques résidus de nuages de temps en temps", ce qui explique parfaitement que son regard ait été attiré par Jupiter, astre fortement brillant ce soir-là, ainsi que la disparition soudaine du PAN par un nuage venant cacher Jupiter.
Ce témoignage illustre ce qui arrive pour beaucoup de témoins, toutes sociologies confondues :
- le niveau d'étrangeté que peut engendrer une étoile et en particulier ici la composante d'étrangeté créée par l’appareil photo : ce témoin en perd sa notion de durée (1h40 en réel occupé par le PAN contre 15mn perçues), perçoit "un immense objet volant extrêmement brillant et de forme très surprenante paraissant avoir une taille plus imposante qu'un gros avion" ;
- le contentement que peut procurer chez un témoin la sensation ainsi que la chance d'avoir vu et photographier un OVNI ;
- la nécessité face à un étrange sincèrement constaté de trouver une explication au fait d'être seul à constater l'étrangeté alors que d'autres personnes étaient en position de le faire. Ici, notre témoin pense que le personnel de bord du navire a " très probablement décidé de ne plutôt pas ébruiter l’information, malgré leur intérêt pour ce phénomène très certainement TROP étrange, de crainte de déstabiliser certains passagers ou équipage, surtout qu’il s’agit d’une croisière…".
Le GEIPAN classe le cas en A : observation de Jupiter.
Le témoin a observé et photographié Jupiter.
Le PAN décrit sur la photo est localisé exactement à la position du Jupiter :
- ce PAN se trouve à un peu moins de 90° à gauche de la Lune, puisque la Lune est décrite en plein bâbord du bateau et que le PAN est décrit quasiment en plein arrière (un peu à bâbord comme vu sur la photo) du bateau. Le dessin du témoin montre aussi ce décalage de prés de 90° entre la Lune et le PAN ;
- grâce au logiciel d'analyse IPACO, il est aisé de déterminer la hauteur sur l'horizon du PAN et également de mesurer celle de la Lune. Cette dernière permet de retrouver l'heure exacte de la photo ;
- on vérifie qu'en heure et place de l'observation, Jupiter est comme le PAN à une hauteur de 19° sur l'horizon et décalé de 85° à gauche de la Lune.
Du fait d'une prise de vue avec une durée d'exposition longue (1 seconde), Jupiter apparaît avec un bougé important dessinant des arabesques variables d'un cliché à l'autre. La photo a largement contribué à l'étrangeté perçue par le témoin, bien au-delà de ce qu'il a pu voir de ses yeux. Il considère par exemple que les deux photos successives correspondent à des faces différentes du PAN en évolution (il dit "ce qui se détermine d'ailleurs très bien sur la 2ème photo prise à 4 secondes d'intervalle et qui montre une autre face très différente").
Le témoin parle d'un "ciel dégagé avec quelques résidus de nuages de temps en temps", ce qui explique parfaitement que son regard ait été attiré par Jupiter, astre fortement brillant ce soir-là, ainsi que la disparition soudaine du PAN par un nuage venant cacher Jupiter.
Ce témoignage illustre ce qui arrive pour beaucoup de témoins, toutes sociologies confondues :
- le niveau d'étrangeté que peut engendrer une étoile et en particulier ici la composante d'étrangeté créée par l’appareil photo : ce témoin en perd sa notion de durée (1h40 en réel occupé par le PAN contre 15mn perçues), perçoit "un immense objet volant extrêmement brillant et de forme très surprenante paraissant avoir une taille plus imposante qu'un gros avion" ;
- le contentement que peut procurer chez un témoin la sensation ainsi que la chance d'avoir vu et photographier un OVNI ;
- la nécessité face à un étrange sincèrement constaté de trouver une explication au fait d'être seul à constater l'étrangeté alors que d'autres personnes étaient en position de le faire. Ici, notre témoin pense que le personnel de bord du navire a " très probablement décidé de ne plutôt pas ébruiter l’information, malgré leur intérêt pour ce phénomène très certainement TROP étrange, de crainte de déstabiliser certains passagers ou équipage, surtout qu’il s’agit d’une croisière…".
Le GEIPAN classe le cas en A : observation de Jupiter.