[AERO LOC] PUISELET-LE-MARAIS (91) 12.04.2017

Résumé
Observation en vol du passage rapide d'un PAN très brillant en forme de bulle légèrement allongé vers l'avant : manque de données fiables.
Description
Le mercredi 12 avril 2017 à 12h15 (TU) un pilote sur un Cessna voit au-dessus du terrain d'aviation d'Etampes un PAN très brillant. Rapidement le PAN croise l'avion du témoin : le pilote décrit une bulle non sphérique, l'avant légèrement allongé, mais sans moyen de propulsion visible. Son épouse, passagère a également vu le PAN. L'observation a duré entre 5 et 15 secondes. Le témoin pense entre autre à un hélicoptère, puis à un drone. Un seul témoignage sera recueilli.
La seule hypothèse envisagée (voir le compte rendu d'enquête) est celle de la confusion avec un drone, mais elle n’a pas pu être évaluée précisément par manque de données et l’étrangeté reste assez forte (0.6).
La consistance est plus faible (0.5), avec certaines données manquantes et/ou inexploitables. Par ailleurs, un second témoin n’a pas complété le questionnaire malgré la demande du GEIPAN.
En conclusion, l’hypothèse du drone était intéressante et le GEIPAN n’a pas pu l’étudier plus en avant et la retenir. En effet, cette hypothèse, bien que crédible au regard du comportement du PAN (déplacement rectiligne et altitude techniquement possible à atteindre, même si non réglementaire car bien supérieure à celle maximale autorisée pour les drones soit 150m), est plus difficile à exploiter et à valider sur les points suivants :
- les radars ne permettent pas de détecter des drones ;
- impossibilité d’obtenir du témoin des informations d’observation du PAN plus précises, ce dernier s’attachant à donner sa reconstitution finale ;
- incohérence entre le témoignage et l’hypothèse drone formulée par le témoin : la différence entre son témoignage (boule très brillante) et ce que l’on connaît de l’apparence des drones est étonnante.
- s’il s’agit bien d’un drone, celui-ci est en infraction (pouvant même mettre en danger la sécurité des usagers aériens habituels au-dessus de la limite des 150m) et il est difficile dans ces conditions d’espérer retrouver son propriétaire pour recueillir son témoignage ;
- pas de témoignage de son épouse pourtant présente.
Le GEIPAN classe ce cas en « C » par manque de données fiables.