[AERO AFR] DE ORLY (94) VERS GRENOBLE (38) 08.10.2000
Résumé
Très courtes observations depuis le cockpit du passage rapproché et rapide d'une forme arrondie et sombre : observation probable d'un oiseau.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et anciennement nommé [AERO ARF] BELLEGARDE (45) 08.10.2000 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 08 octobre 2000 à 17 heures 04 TU, le pilote et le copilote d'un vol à destination de Grenoble en phase de montée observent le passage très rapide d'un objet rond et sombre au-dessus du cockpit. L'équipage a craint une collision de l'objet avec l'empennage arrière, mais rien ne s'est produit. Le pilote dépose un ASR (Air Safety Report) et le copilote sera entendu téléphoniquement et apportera davantage d'informations.
Trois hypothèses sont envisagées : une possible méprise avec un ballon-sonde, un drone ou un oiseau (voir le compte-rendu d'enquête).
La description du PAN peut évoquer ces trois types de méprises, mais, après analyse, l’hypothèse d’un oiseau est la plus vraisemblable des trois.
Bien que la durée de l’observation (1/10ème de seconde) soit très courte, nous avons ainsi suffisamment d’éléments en notre possession pour confirmer cette hypothèse, en particulier :
- date de l’observation, en période de migration ;
- lieu, dans une zone de couloirs migratoires ;
- parmi les hypothèses du co-pilote ;
- absence de détection par radar.
La couleur foncée du PAN et l’impression de proximité ressentie par les pilotes (et par conséquent la taille modeste) sont des points qui confirment encore davantage l’hypothèse.
L’altitude de 4000 m, bien que ne cadrant a priori pas avec celles pouvant être atteinte par les deux possibles espèces d’oiseaux migrateurs retenues pour l’hypothèse, a déjà été observée en dehors du territoire français pour la grue cendrée. Il pourrait aussi s’agir d’un individu isolé d’une autre espèce migratoire restant à déterminer.
La consistance est moyenne (2 témoins, mais observation extrêmement brève n’ayant pas permis aux témoins de décrire correctement le PAN), mais suffisante pour soutenir l’hypothèse malgré les incertitudes qui lui restent attachées.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un oiseau.
Ce cas d’observation précédemment classé D et anciennement nommé [AERO ARF] BELLEGARDE (45) 08.10.2000 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 08 octobre 2000 à 17 heures 04 TU, le pilote et le copilote d'un vol à destination de Grenoble en phase de montée observent le passage très rapide d'un objet rond et sombre au-dessus du cockpit. L'équipage a craint une collision de l'objet avec l'empennage arrière, mais rien ne s'est produit. Le pilote dépose un ASR (Air Safety Report) et le copilote sera entendu téléphoniquement et apportera davantage d'informations.
Trois hypothèses sont envisagées : une possible méprise avec un ballon-sonde, un drone ou un oiseau (voir le compte-rendu d'enquête).
La description du PAN peut évoquer ces trois types de méprises, mais, après analyse, l’hypothèse d’un oiseau est la plus vraisemblable des trois.
Bien que la durée de l’observation (1/10ème de seconde) soit très courte, nous avons ainsi suffisamment d’éléments en notre possession pour confirmer cette hypothèse, en particulier :
- date de l’observation, en période de migration ;
- lieu, dans une zone de couloirs migratoires ;
- parmi les hypothèses du co-pilote ;
- absence de détection par radar.
La couleur foncée du PAN et l’impression de proximité ressentie par les pilotes (et par conséquent la taille modeste) sont des points qui confirment encore davantage l’hypothèse.
L’altitude de 4000 m, bien que ne cadrant a priori pas avec celles pouvant être atteinte par les deux possibles espèces d’oiseaux migrateurs retenues pour l’hypothèse, a déjà été observée en dehors du territoire français pour la grue cendrée. Il pourrait aussi s’agir d’un individu isolé d’une autre espèce migratoire restant à déterminer.
La consistance est moyenne (2 témoins, mais observation extrêmement brève n’ayant pas permis aux témoins de décrire correctement le PAN), mais suffisante pour soutenir l’hypothèse malgré les incertitudes qui lui restent attachées.
En conséquence le GEIPAN classe le cas en B : observation probable d’un oiseau.