CHANAZ (73) 22.08.1980
Résumé
Observation du déplacement rapide et silencieux d'une boule rouge-orangée avec une trainée dans le ciel nocturne : probable observation d'une rentrée atmosphérique.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé CHANAZ (73) 22.08.1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 22 août 1980 vers 21 heures 45, un témoin est attiré à l'extérieur de son domicile par une forte lueur. Il observe dans le ciel une gerbe d'éclairs de couleur rouge orangée de forme ronde avec une queue. Le phénomène se déplace rapidement et silencieusement sur une trajectoire rectiligne. Aucune odeur n'a été détectée. Un seul témoignage est recueilli le 24 août 1980.
Par son aspect visuel et sa trajectoire, le PAN décrit est parfaitement compatible d'une rentrée atmosphérique d'un météoroïde ou d'un engin satellitaire (voir le compte-rendu d'enquête).
La durée d'observation n'est pas décrite mais peut être indirectement estimée à un minimum de 10 secondes et un maximum d'1 ou 2 minutes. Elle est compatible d’une rentrée de météoroïde à durée longue car faite selon une trajectoire tangentielle à l’atmosphère (phénomène rare mais déjà observé selon une durée pouvant atteindre deux minutes), comme d’une rentrée d’engin satellisé (ce dernier utilisant toujours une trajectoire tangentielle).
Ce qui réduit la probabilité de l’hypothèse sans pour autant l’invalider, est le fait qu'il n'y ait eu aucun autre témoignage alors qu'un tel PAN a eu le temps de survoler une grande zone géographique, qu'il était gros, lumineux et visible pendant au moins 10 secondes, et ce à une heure certes nocturne mais peu tardive en période estivale et de vacance.
La consistance est médiocre. Elle aurait pu être améliorée par une enquête auprès du témoin pour obtenir un relevé angulaire plus précis en azimut et élévation et surtout obtenir une indication de durée d’observation bien plus précise que celle que l’enquête a pu estimer indirectement. Cette consistance est juste suffisante pour supporter l’hypothèse de rentrée atmosphérique en dépit de l’étrangeté résiduelle liée à la non observation par d'autres témoins d'une telle rentrée lumineuse et longue.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en B : observation d’une rentrée atmosphérique d’un météoroïde ou d’un engin satellisé.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé CHANAZ (73) 22.08.1980 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 22 août 1980 vers 21 heures 45, un témoin est attiré à l'extérieur de son domicile par une forte lueur. Il observe dans le ciel une gerbe d'éclairs de couleur rouge orangée de forme ronde avec une queue. Le phénomène se déplace rapidement et silencieusement sur une trajectoire rectiligne. Aucune odeur n'a été détectée. Un seul témoignage est recueilli le 24 août 1980.
Par son aspect visuel et sa trajectoire, le PAN décrit est parfaitement compatible d'une rentrée atmosphérique d'un météoroïde ou d'un engin satellitaire (voir le compte-rendu d'enquête).
La durée d'observation n'est pas décrite mais peut être indirectement estimée à un minimum de 10 secondes et un maximum d'1 ou 2 minutes. Elle est compatible d’une rentrée de météoroïde à durée longue car faite selon une trajectoire tangentielle à l’atmosphère (phénomène rare mais déjà observé selon une durée pouvant atteindre deux minutes), comme d’une rentrée d’engin satellisé (ce dernier utilisant toujours une trajectoire tangentielle).
Ce qui réduit la probabilité de l’hypothèse sans pour autant l’invalider, est le fait qu'il n'y ait eu aucun autre témoignage alors qu'un tel PAN a eu le temps de survoler une grande zone géographique, qu'il était gros, lumineux et visible pendant au moins 10 secondes, et ce à une heure certes nocturne mais peu tardive en période estivale et de vacance.
La consistance est médiocre. Elle aurait pu être améliorée par une enquête auprès du témoin pour obtenir un relevé angulaire plus précis en azimut et élévation et surtout obtenir une indication de durée d’observation bien plus précise que celle que l’enquête a pu estimer indirectement. Cette consistance est juste suffisante pour supporter l’hypothèse de rentrée atmosphérique en dépit de l’étrangeté résiduelle liée à la non observation par d'autres témoins d'une telle rentrée lumineuse et longue.
En conclusion le GEIPAN classe le cas en B : observation d’une rentrée atmosphérique d’un météoroïde ou d’un engin satellisé.