PANTIN (93) 30.05.1993 T2
Résumé
Très longue observation d'un objet très lumineux blanc stationnaire dans le ciel et très lente disparition : observation de Vénus.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé PANTIN (93) 30.05.1993 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d’enquête). Le 30 mai 1993 à 4h15, un témoin de retour chez elle après une soirée, observe depuis son balcon une forme rectangulaire orangée dans le ciel de PANTIN. La forme à une taille estimée à 1 mètre environ et semble stationnaire durant 15 minutes puis se déplace lentement en changeant de direction pour s'éloigner et disparaitre à l'horizon. Le témoin observe un feu clignotant rouge mais aucun bruit n'est entendu.
Toujours sur son balcon, le même témoin à 4h30, observe une seconde forme, circulaire cette fois et blanche, non éblouissante stationnaire. La taille de ce disque est également estimé à environ 1 mètre. Le témoin observera ce second phénomène en continu jusqu'à 6 heures du matin, heure à laquelle le PAN disparait très lentement.
Il y a en fait deux observations de deux PAN distincts :
Dans un premier temps (voir le cas PANTIN (93) 30.05.1993 T1), il s’agit probablement des feux d’atterrissage d’un aéronef en phase d’approche VFR nuit sur l’un des deux aéroports parisiens situés dans l’axe d’observation du témoin.
Les phares d’atterrissages des aéronefs peuvent en effet être vus de très loin, voir en exemple sur le site du GEIPAN le cas « EZE (06) 16.05.2014 » où un tel aéronef a pu être observé à une distance au témoin d’environ 36 km et l’autre exemple « FONTRAILLES (65) 31.10.2017 » où les phares de l’avion sont visibles et quasi-immobiles de jour depuis 100 km sur plus de 10 minutes de durée.
La distance empêche au témoin de distinguer autre chose que ces puissants feux dont la couleur et la luminosité sont, de nuit, mélangés au feu anti-collision rouge situé sous la carlingue de l’appareil, donnant cette forme de « rectangle orange » notée par le témoin.
Le sens de déplacement vers l’est, la faible élévation angulaire au-dessus de l’horizon, l’observation d’un feu clignotant rouge après le pivotement de l’aéronef sur son axe, le positionnant face à la piste, la lenteur du déplacement, ainsi que l’absence de bruit confortent l’hypothèse.
Dans un second temps, la durée de l’observation, le lent déplacement du PAN dans le ciel, sa forme circulaire et de couleur blanche ainsi que sa disparition du fait des nuages présents en nombre cette nuit-là confortent l’hypothèse d’une confusion avec la planète Vénus, se levant à l’est et se déplaçant lentement vers l’est-sud-est tout en gagnant en élévation. Le témoin n’a probablement pas l’habitude d’observer le ciel à cette heure tardive de la nuit et n’est pas familier avec ces phénomènes astronomiques. Il a scruté le ciel probablement suite à l’attention ou inquiétude créées par la première observation qui est l’observation principale à retenir.
La consistance est moyenne et bénéficie surtout du repérage aux bâtiments, ce qui pallie partiellement l’absence des relevés de mesures angulaires par les gendarmes lors de leur enquête sur place.
Ce cas PANTIN (93) 30.05.1993 T2 est classé A : observation de Vénus.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé PANTIN (93) 30.05.1993 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment (voir le compte rendu d’enquête). Le 30 mai 1993 à 4h15, un témoin de retour chez elle après une soirée, observe depuis son balcon une forme rectangulaire orangée dans le ciel de PANTIN. La forme à une taille estimée à 1 mètre environ et semble stationnaire durant 15 minutes puis se déplace lentement en changeant de direction pour s'éloigner et disparaitre à l'horizon. Le témoin observe un feu clignotant rouge mais aucun bruit n'est entendu.
Toujours sur son balcon, le même témoin à 4h30, observe une seconde forme, circulaire cette fois et blanche, non éblouissante stationnaire. La taille de ce disque est également estimé à environ 1 mètre. Le témoin observera ce second phénomène en continu jusqu'à 6 heures du matin, heure à laquelle le PAN disparait très lentement.
Il y a en fait deux observations de deux PAN distincts :
Dans un premier temps (voir le cas PANTIN (93) 30.05.1993 T1), il s’agit probablement des feux d’atterrissage d’un aéronef en phase d’approche VFR nuit sur l’un des deux aéroports parisiens situés dans l’axe d’observation du témoin.
Les phares d’atterrissages des aéronefs peuvent en effet être vus de très loin, voir en exemple sur le site du GEIPAN le cas « EZE (06) 16.05.2014 » où un tel aéronef a pu être observé à une distance au témoin d’environ 36 km et l’autre exemple « FONTRAILLES (65) 31.10.2017 » où les phares de l’avion sont visibles et quasi-immobiles de jour depuis 100 km sur plus de 10 minutes de durée.
La distance empêche au témoin de distinguer autre chose que ces puissants feux dont la couleur et la luminosité sont, de nuit, mélangés au feu anti-collision rouge situé sous la carlingue de l’appareil, donnant cette forme de « rectangle orange » notée par le témoin.
Le sens de déplacement vers l’est, la faible élévation angulaire au-dessus de l’horizon, l’observation d’un feu clignotant rouge après le pivotement de l’aéronef sur son axe, le positionnant face à la piste, la lenteur du déplacement, ainsi que l’absence de bruit confortent l’hypothèse.
Dans un second temps, la durée de l’observation, le lent déplacement du PAN dans le ciel, sa forme circulaire et de couleur blanche ainsi que sa disparition du fait des nuages présents en nombre cette nuit-là confortent l’hypothèse d’une confusion avec la planète Vénus, se levant à l’est et se déplaçant lentement vers l’est-sud-est tout en gagnant en élévation. Le témoin n’a probablement pas l’habitude d’observer le ciel à cette heure tardive de la nuit et n’est pas familier avec ces phénomènes astronomiques. Il a scruté le ciel probablement suite à l’attention ou inquiétude créées par la première observation qui est l’observation principale à retenir.
La consistance est moyenne et bénéficie surtout du repérage aux bâtiments, ce qui pallie partiellement l’absence des relevés de mesures angulaires par les gendarmes lors de leur enquête sur place.
Ce cas PANTIN (93) 30.05.1993 T2 est classé A : observation de Vénus.