LOUVIERS (27) 17.09.2017
Summary
Observation du passage silencieux et rectiligne dans le ciel nocturne de trois lueurs de faible intensité délimitant une forme sombre triangulaire : manque d'informations fiables.
Description
Le 17 septembre 2017 entre 22h et 23h, un témoin se trouve à son domicile (dernier étage d’un immeuble, en agglomération) allongé sur un matelas au sol et observant le ciel par la fenêtre. Il voit apparaître 3 faibles lumières disposées en triangle qui le questionnent par leur aspect inhabituel. Le témoin voit alors se détacher sur un nuage, les contours d’un objet sombre et triangulaire. Le PAN allant sortir du cadre de la fenêtre, le témoin se lève pour ouvrir sa fenêtre. Le PAN disparaît rapidement derrière le toit de son immeuble. L’observation dure moins de 10 secondes. Un seul témoignage sera recueilli.
Compte tenu des éléments objectifs suivants :
• nuit noire, couverture nuageuse éparse, vent faible à modéré ;
• observation de courte durée (10s) ;
• plusieurs lueurs aperçues par le témoin couleur jaune orangée et faible intensité lumineuse et masse sombre ;
• environnement régional à forte densité aéronautique civile et militaire, au carrefour de routes aériennes civiles et militaires ;
les hypothèses privilégiées par l’enquêteur sont : des méprises avec des lanternes thaïlandaises ou des avions civils ou militaires ou un drone civil ou militaire (voir le compte rendu d'enquête).
En ce qui concerne les lanternes thaïlandaises, le principal argument en faveur de cette hypothèse est l’aspect du PAN (plusieurs lueurs de faible intensité se déplaçant conjointement) et la perception du témoin citant un seul objet, c’est ce qui est typiquement décrit dans les témoignages rapportant un lâcher de lanternes thaïlandaises.
Mais, l’hypothèse des lanternes thaïlandaises, compatible en partie dans la description, n’est pas retenue probable, compte tenu d’un vent opposé à la trajectoire du PAN au moment de l’observation.
Dans une région à forte densité aéronautique et à proximité d’une base aérienne militaire, l’hypothèse avion est aussi prise en compte par l’enquêteur. L’hypothèse d’un avion civil ne peut pas être retenue, car l’angle d’observation depuis la fenêtre ne permet pas de bien voir les avions de la route aéronautique existante et ceux présents sur les échos radars ne sont pas dans la bonne direction. L’hypothèse d’un avion militaire pourrait expliquer les principaux facteurs d’étrangeté perçus par le témoin, aspect inhabituel des lumières disposées en triangle, faible intensité. Cela pourraient faire penser à un vol militaire en entraînement en provenance de la base aérienne militaire située au Sud de Louviers, à très basse altitude (hors écho radar).
Mais, dans ce cas le bruit des moteurs de l’avion aurait été perçu par le témoin (fenêtre ouverte). De plus, on n’a pas la confirmation d’un vol militaire depuis la base. L’hypothèse avion n’est donc pas retenue comme probable.
La dernière hypothèse proposée par l’enquêteur est un vol de drone civil ou militaire. La multiplicité des formes, tailles et aspects possibles des drones en général permet de prendre en compte l’étrangeté perçue par le témoin (aspect inhabituel pour lui qui a l’habitude de voir le survol d’avions). La direction Sud-Nord du PAN peut donner à penser qu’il proviendrait de la base aérienne militaire située au Sud de Louviers. Mais, l’absence de zone de survol aérien autorisée (de plus de nuit) à proximité de la zone d’observation tempère aussi cette possibilité. De plus, on n’a pas la confirmation d’un vol de drone depuis la base.
La trajectoire du PAN ne présente pas d’étrangeté (rectiligne, vitesse constante). Cependant, l’aspect du PAN suscite une interrogation forte du témoin (3 faibles lueurs en triangle avec une masse sombre au centre) que les hypothèses envisagées ne peuvent expliquer. Le manque d’information complémentaire (autre témoin, photos, vidéo, précisions horaires) ne permet pas d’exploiter plus avant ce cas.
Ce cas est à classer en catégorie «C» : manque d’informations fiables.
Compte tenu des éléments objectifs suivants :
• nuit noire, couverture nuageuse éparse, vent faible à modéré ;
• observation de courte durée (10s) ;
• plusieurs lueurs aperçues par le témoin couleur jaune orangée et faible intensité lumineuse et masse sombre ;
• environnement régional à forte densité aéronautique civile et militaire, au carrefour de routes aériennes civiles et militaires ;
les hypothèses privilégiées par l’enquêteur sont : des méprises avec des lanternes thaïlandaises ou des avions civils ou militaires ou un drone civil ou militaire (voir le compte rendu d'enquête).
En ce qui concerne les lanternes thaïlandaises, le principal argument en faveur de cette hypothèse est l’aspect du PAN (plusieurs lueurs de faible intensité se déplaçant conjointement) et la perception du témoin citant un seul objet, c’est ce qui est typiquement décrit dans les témoignages rapportant un lâcher de lanternes thaïlandaises.
Mais, l’hypothèse des lanternes thaïlandaises, compatible en partie dans la description, n’est pas retenue probable, compte tenu d’un vent opposé à la trajectoire du PAN au moment de l’observation.
Dans une région à forte densité aéronautique et à proximité d’une base aérienne militaire, l’hypothèse avion est aussi prise en compte par l’enquêteur. L’hypothèse d’un avion civil ne peut pas être retenue, car l’angle d’observation depuis la fenêtre ne permet pas de bien voir les avions de la route aéronautique existante et ceux présents sur les échos radars ne sont pas dans la bonne direction. L’hypothèse d’un avion militaire pourrait expliquer les principaux facteurs d’étrangeté perçus par le témoin, aspect inhabituel des lumières disposées en triangle, faible intensité. Cela pourraient faire penser à un vol militaire en entraînement en provenance de la base aérienne militaire située au Sud de Louviers, à très basse altitude (hors écho radar).
Mais, dans ce cas le bruit des moteurs de l’avion aurait été perçu par le témoin (fenêtre ouverte). De plus, on n’a pas la confirmation d’un vol militaire depuis la base. L’hypothèse avion n’est donc pas retenue comme probable.
La dernière hypothèse proposée par l’enquêteur est un vol de drone civil ou militaire. La multiplicité des formes, tailles et aspects possibles des drones en général permet de prendre en compte l’étrangeté perçue par le témoin (aspect inhabituel pour lui qui a l’habitude de voir le survol d’avions). La direction Sud-Nord du PAN peut donner à penser qu’il proviendrait de la base aérienne militaire située au Sud de Louviers. Mais, l’absence de zone de survol aérien autorisée (de plus de nuit) à proximité de la zone d’observation tempère aussi cette possibilité. De plus, on n’a pas la confirmation d’un vol de drone depuis la base.
La trajectoire du PAN ne présente pas d’étrangeté (rectiligne, vitesse constante). Cependant, l’aspect du PAN suscite une interrogation forte du témoin (3 faibles lueurs en triangle avec une masse sombre au centre) que les hypothèses envisagées ne peuvent expliquer. Le manque d’information complémentaire (autre témoin, photos, vidéo, précisions horaires) ne permet pas d’exploiter plus avant ce cas.
Ce cas est à classer en catégorie «C» : manque d’informations fiables.