BISSEZEELE (59) 22.10.1997
Summary
Observation de 2 objets lumineux dans le ciel matinal : probable observation de nuages.
Description
Le GEIPAN continue à publier l'ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l'époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen, dans le seul but d'être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l'expérience d'enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé WORMHOUT (59) 1997 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 22 octobre 1997 vers 8 heures 22, un témoin, circulant en voiture pour ses visites médicales, observe dans le ciel une lueur rectangulaire lumineuse de couleur blanc jaunâtre. Après avoir donné les soins à une patiente, elles constatent toutes les deux que l'objet est toujours là et s'est rapproché de la maison. Le mari de la patiente, sans sortir dehors a également aperçu l'objet par la fenêtre.
Le témoin reprend la route et constate un peu plus loin la présence d'un second objet lumineux mais un peu plus gros. Les deux objets disparaissent à 08h40.
Cette observation a pu paraitre étrange du fait d'objets lumineux statiques et pourtant disparaissant observés par plusieurs personnes.
Le réexamen fait apparaitre un manque très fort de consistance dans ces témoignages :
- Seul T1 est témoin spontané. T2 a déposé devant les gendarmes rendus à son domicile. T2 dit que son mari a vu de l’intérieur par la fenêtre mais sans se déplacer quand T1 et T2 étaient dehors pour regarder le PAN.
- Grandes incohérences entre témoins : T1 dit être sortie trois fois du domicile de T2 pour regarder le PAN dont deux fois avec T2 (avant et après les soins) quand T2 dit ne pas être ressortie après les soins. T1 décrit un objet rectangulaire sans changer de forme avant d’arriver chez T2 et lors de deux sorties et ensuite en forme de disque lors de la sortie N°3. T2 ne donne aucune indication de forme et ne se positionne qu'en regard des affirmations de T1 faites avant « je ne puis vous dire si c'est un objet ovale ou rectangulaire". Le mari de T2 est cité par T2 comme ayant vu l'objet se déplacer dans le ciel alors que T2 ne mentionne rien sur le mouvement et que T1 dit que l'objet était statique lors des deux premières sorties. T2 dit avoir vu l'objet disparaitre le PAN lors de sa sortie avec T1 alors que T1 ne l'a jamais vu disparaitre (il n'était plus là ,ou plus au même endroit et avec la même forme, lors de la sortie 3).
- Peu d'information de position dans le ciel. On comprend qu’à 8H25 T1 et T2 observent ensemble le ciel dans la direction a priori EST ou Sud EST car il est mentionné par T2 "dans la direction de Esquelbec" (qui est à 155°) et T1 indique un déplacement du Pan vers SE en phase finale d'observation.
On peut retenir que T2 ne s’associe pas à l'étrangeté perçue par T1 et coopère à minima à son témoignage sous sollicitation des gendarmes.
T1 décrit un PAN très lumineux de couleur blanc et jaunâtre et T2 un objet qui brillait comme le soleil. À 8h25 le soleil est à l’Est (106°) et légèrement sous l'horizon (-1°). Il n'est pas encore visible mais peut vivement éclairer un nuage situé à l'Est ou en Sud Est et isolé dans le ciel bleu du matin (T1 décrit le Pan dans un ciel bleu). Cette hypothèse de nuage peut expliquer la disparition du PAN entre les sorties 2 et 3 de T1 ainsi que la réapparition (il peut aussi s'agir d'un autre nuage) sous une forme changée et en disque plus tard lors de la sortie 3. La perception finale de déplacement du PAN ovale peut être issue du propre déplacement en voiture de T1.
On peut établir avec une bonne probabilité que c'est la forme parfaitement rectangulaire et la lueur forte du nuage qui ont trompé T1. Concernant T2, il peut s’agir de cela comme d'une forme de complicité minimale à l'égard de T1. Dans l'émotion, T1 a entrainé T2 et son mari dans ce témoignage qui n'aurait pas été fait spontanément. La même émotion a ensuite conduit T1 à reproduire sa méprise avec ce nuage ou un autre à forme différente.
Cet ensemble de témoignages se situe à la frontière entre l’inexploitable du fait de la faible consistance et une explication probable (nuage). On adopte l’explication Nuage du fait de l'absence d'éléments pouvant s'y opposer.
Le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de nuage.
Ce cas d'observation précédemment classé D et nommé WORMHOUT (59) 1997 fait partie d'un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 22 octobre 1997 vers 8 heures 22, un témoin, circulant en voiture pour ses visites médicales, observe dans le ciel une lueur rectangulaire lumineuse de couleur blanc jaunâtre. Après avoir donné les soins à une patiente, elles constatent toutes les deux que l'objet est toujours là et s'est rapproché de la maison. Le mari de la patiente, sans sortir dehors a également aperçu l'objet par la fenêtre.
Le témoin reprend la route et constate un peu plus loin la présence d'un second objet lumineux mais un peu plus gros. Les deux objets disparaissent à 08h40.
Cette observation a pu paraitre étrange du fait d'objets lumineux statiques et pourtant disparaissant observés par plusieurs personnes.
Le réexamen fait apparaitre un manque très fort de consistance dans ces témoignages :
- Seul T1 est témoin spontané. T2 a déposé devant les gendarmes rendus à son domicile. T2 dit que son mari a vu de l’intérieur par la fenêtre mais sans se déplacer quand T1 et T2 étaient dehors pour regarder le PAN.
- Grandes incohérences entre témoins : T1 dit être sortie trois fois du domicile de T2 pour regarder le PAN dont deux fois avec T2 (avant et après les soins) quand T2 dit ne pas être ressortie après les soins. T1 décrit un objet rectangulaire sans changer de forme avant d’arriver chez T2 et lors de deux sorties et ensuite en forme de disque lors de la sortie N°3. T2 ne donne aucune indication de forme et ne se positionne qu'en regard des affirmations de T1 faites avant « je ne puis vous dire si c'est un objet ovale ou rectangulaire". Le mari de T2 est cité par T2 comme ayant vu l'objet se déplacer dans le ciel alors que T2 ne mentionne rien sur le mouvement et que T1 dit que l'objet était statique lors des deux premières sorties. T2 dit avoir vu l'objet disparaitre le PAN lors de sa sortie avec T1 alors que T1 ne l'a jamais vu disparaitre (il n'était plus là ,ou plus au même endroit et avec la même forme, lors de la sortie 3).
- Peu d'information de position dans le ciel. On comprend qu’à 8H25 T1 et T2 observent ensemble le ciel dans la direction a priori EST ou Sud EST car il est mentionné par T2 "dans la direction de Esquelbec" (qui est à 155°) et T1 indique un déplacement du Pan vers SE en phase finale d'observation.
On peut retenir que T2 ne s’associe pas à l'étrangeté perçue par T1 et coopère à minima à son témoignage sous sollicitation des gendarmes.
T1 décrit un PAN très lumineux de couleur blanc et jaunâtre et T2 un objet qui brillait comme le soleil. À 8h25 le soleil est à l’Est (106°) et légèrement sous l'horizon (-1°). Il n'est pas encore visible mais peut vivement éclairer un nuage situé à l'Est ou en Sud Est et isolé dans le ciel bleu du matin (T1 décrit le Pan dans un ciel bleu). Cette hypothèse de nuage peut expliquer la disparition du PAN entre les sorties 2 et 3 de T1 ainsi que la réapparition (il peut aussi s'agir d'un autre nuage) sous une forme changée et en disque plus tard lors de la sortie 3. La perception finale de déplacement du PAN ovale peut être issue du propre déplacement en voiture de T1.
On peut établir avec une bonne probabilité que c'est la forme parfaitement rectangulaire et la lueur forte du nuage qui ont trompé T1. Concernant T2, il peut s’agir de cela comme d'une forme de complicité minimale à l'égard de T1. Dans l'émotion, T1 a entrainé T2 et son mari dans ce témoignage qui n'aurait pas été fait spontanément. La même émotion a ensuite conduit T1 à reproduire sa méprise avec ce nuage ou un autre à forme différente.
Cet ensemble de témoignages se situe à la frontière entre l’inexploitable du fait de la faible consistance et une explication probable (nuage). On adopte l’explication Nuage du fait de l'absence d'éléments pouvant s'y opposer.
Le GEIPAN classe le cas en B : observation probable de nuage.