MIRECOURT (88) 22.11.1989
Summary
Observations du passage rapide et silencieux d'un phénomène très lumineux rouge entouré et suivi de gerbes d'étincelles et de flammes : méprise quasi-certaine avec la rentrée atmosphérique du satellite Cosmos 2047.
Description
Le GEIPAN continue à publier l’ensemble de ses archives sur son site public www.geipan.fr. Dans ses publications, figurent des cas anciens classés à l’époque (A, B, C ou D) et qui font aujourd’hui l’objet d’un réexamen, dans le seul but d’être plus pertinent dans les conclusions. Grâce à de nouveaux moyens techniques (logiciels) et à l’expérience d’enquête acquise depuis toutes ces dernières années, ce réexamen aboutit quelquefois à de nouvelles remarques voire à un changement de classification.
Ce cas d’observation précédemment classé D et nommé MIRECOURT (88) 22.11.1989 fait partie d’un ensemble de cas réexaminés récemment.
Le 22 novembre 1989 entre 2 heures et 2 heures 15 du matin, une femme (T1) observe par sa fenêtre le passage rapide sur une trajectoire légèrement descendante d'un phénomène rouge et fortement éclairé. Le témoin réveille son mari (T2) qui aperçoit également le phénomène. Le T1 décrit une forme ressemblant à deux cylindres superposés séparés par une bande noire, le cylindre du dessous étant plus long (voir le dessin sur le PV). Le T1 décrit des gerbes d'étincelles et des flammes autour de l'objet ainsi qu'une queue d'étincelles dans un brouillard puis le phénomène est perdu de vue par T1 caché par 3 grands sapins près de la maison. Aucun bruit n'est entendu durant la courte observation. Le T1 contacte la gendarmerie et la presse.
Avec l’expérience acquise par le GEIPAN de ce type d’observations, sa description par les témoins ne laisse aujourd’hui aucun doute. Il s’agit d’un phénomène de rentrée atmosphérique (voir le compte-rendu d'enquête). Seule la nature exacte de cette rentrée restait à approfondir. Il n’y a d'autre témoin (ce qui se comprend à 2h du matin) ce qui ne permet pas de cerner la durée réelle du phénomène.
D’après la description du PAN, l’hypothèse d’une rentrée artificielle est privilégiée, et ce d’autant plus que la trajectoire et l’horaire de passage du satellite soviétique Cosmos 2047 sont très cohérents avec ceux du PAN. Bien que l’heure de cette rentrée est référencée au 21 novembre 1989, on sait que cela est fait avec une marge d’erreur de quelques heures, ce qui rend tout à fait possible une rentrée à la date du 22 novembre 1989 à 1h (TU). La durée du phénomène (20 secondes) est a priori trop courte pour une rentrée artificielle d’un gros objet artificiel, et plaiderait plus pour l’hypothèse de l’observation d’une rentrée naturelle (bolide), mais par contre une durée bien plus longue plaide nettement en faveur d’une rentrée artificielle. Il est évident que les témoins n’ont observé qu’une partie de la durée réelle du phénomène : le PAN a été masqué par des arbres en fin d’observation, et les témoins n’ont découvert le PAN (à leur fenêtre) que depuis le lit de leur chambre.
Le cas est classé A, méprise quasi-certaine avec la rentrée atmosphérique du satellite Cosmos 2047.
Le 22 novembre 1989 entre 2 heures et 2 heures 15 du matin, une femme (T1) observe par sa fenêtre le passage rapide sur une trajectoire légèrement descendante d'un phénomène rouge et fortement éclairé. Le témoin réveille son mari (T2) qui aperçoit également le phénomène. Le T1 décrit une forme ressemblant à deux cylindres superposés séparés par une bande noire, le cylindre du dessous étant plus long (voir le dessin sur le PV). Le T1 décrit des gerbes d'étincelles et des flammes autour de l'objet ainsi qu'une queue d'étincelles dans un brouillard puis le phénomène est perdu de vue par T1 caché par 3 grands sapins près de la maison. Aucun bruit n'est entendu durant la courte observation. Le T1 contacte la gendarmerie et la presse.
Avec l’expérience acquise par le GEIPAN de ce type d’observations, sa description par les témoins ne laisse aujourd’hui aucun doute. Il s’agit d’un phénomène de rentrée atmosphérique (voir le compte-rendu d'enquête). Seule la nature exacte de cette rentrée restait à approfondir. Il n’y a d'autre témoin (ce qui se comprend à 2h du matin) ce qui ne permet pas de cerner la durée réelle du phénomène.
D’après la description du PAN, l’hypothèse d’une rentrée artificielle est privilégiée, et ce d’autant plus que la trajectoire et l’horaire de passage du satellite soviétique Cosmos 2047 sont très cohérents avec ceux du PAN. Bien que l’heure de cette rentrée est référencée au 21 novembre 1989, on sait que cela est fait avec une marge d’erreur de quelques heures, ce qui rend tout à fait possible une rentrée à la date du 22 novembre 1989 à 1h (TU). La durée du phénomène (20 secondes) est a priori trop courte pour une rentrée artificielle d’un gros objet artificiel, et plaiderait plus pour l’hypothèse de l’observation d’une rentrée naturelle (bolide), mais par contre une durée bien plus longue plaide nettement en faveur d’une rentrée artificielle. Il est évident que les témoins n’ont observé qu’une partie de la durée réelle du phénomène : le PAN a été masqué par des arbres en fin d’observation, et les témoins n’ont découvert le PAN (à leur fenêtre) que depuis le lit de leur chambre.
Le cas est classé A, méprise quasi-certaine avec la rentrée atmosphérique du satellite Cosmos 2047.